Dépendre de...
Trop de larmes pour te dire que je t'aime,
Et pourtant, ma violence, tu la vois mal
Quand enfin je me ressaisi, tout en moi est anormal…
Car sur toi et partout, j'ai vu toute ma haine.
Depuis tant d'années suis-je donc ainsi ?
Tantôt cool et agréable…et puis fou ?
Avec mes blagues, démolissables, suis-je donc saoul ?
Dangereux pour un temps et paisible des nuit ?
A enfermer, je le suis, mais guérissable ?
L'un me dit que je suis malade…
L'autre que tout est une blague !
Qui des deux est méprisables ?
Au fond de moi vit la dualité de Jonas :
Faire la volonté de Jah mais critiquer son pacte ;
Partir loin de tous pour abandonner mes actes.
Mais au fond de moi vouloir marcher dans son pas.
Et toi, chère épouse, que penses-tu de tout cela ?
Suis-je toujours l'homme de ta vie ?
Où celui qui s'excuse pour une nuit ?
Car je suis si peu fiable avec tous mes tracas ?
Suis-je insensé de te mettre le doute ?
Loin de moi, l'idée que tu sois naïve.
Mais rester avec moi te rend aussi fautive ;
En acceptant avec moi cette même route.
Même Dieu excuserait la folie,
Et ne t'obligerait pas à la partager.
Réfléchie donc à ce que tu fais,
Car mon retour changera notre vie.
Aujourd'hui, j'ai pris conscience de mes lubies,
Et avoir crié sur ma fille, j'en suis meurtri,
Suis-je capable de calmer toutes mes hantises ?
M'aideras-tu et seras-tu assez forte, chérie.
Aujourd'hui, je sais que le cas de mon ami fut vrai ;
J'ai douté car qui pouvait penser que je le suivrai ?
Me soigner, je t'en donne ma parole,
Mais guérir, seul Jah peut m'aider dans ce rôle.
Te voir et te savoir prés de moi, me donne une force formidable ;
Après tout ce que je t'ai fais tu pourrais m'envoyer me faire voir,
Et ma fille, par les autorités, ne plus jamais la voir.
Je suis donc conscient de ce qui est méprisable.
J'espère te prouver que tu n'es pas face à un ingrat,
Et que ta motivation ; la maman ou l'épouse,
Je m'arrangerais pour qu'avec moi ce soit la plus douce.
Mais rien n'effacera le souvenir de ce sinistre endroit…
Voyeur mais intime, aisé et austère,
La parole de Dieu n'y est que peu prospère ;
Car hérétiques, aveugles et souvent sans repère,
Les assistants ne veulent pas entendre la voix du Père.
J'ai cherché à en parler,
Mais chacun vit son secret ;
Chacun vit et l'on rit,
Mais personne pour autrui.
Voilà comment c'était quand j'étais à l'hôpital… ma prison thérapeutique !
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