JEAN-LOUIS PONS : La haine,...excite les disputes, mais l\'amour couvre toutes les transgression

 JEAN-LOUIS   PONS  : La haine,...excite les disputes, mais l\'amour couvre toutes les transgression

Mon premier livre

L'histoire de mon livre se passe en sept jours (chiffre biblique important), je vous en livre les deux premiers afin que vous puissiez vous faire une idée...
Si vous êtes intéressés par plus, il n'y a qu'à demander !
  
ET S’IL REVENAIT … Aujourd’hui ?  (Jean-Louis PONS)
 
Préface
 
« Jamais il n’aurait dû être là. Retour prématuré ?
Tout a pourtant été dit et fait pour que son triomphe soit grandiose, définitif et à un moment précis. Chacun a tenu et entretenu son rôle, néfaste ou non... »
 
 
Je m’appelle Nathan. Je suis un homme de 42 ans à l’apparence commune, Depuis peu, je me retrouve sans emploi, célibataire et libre de tout engagement ; et les indemnités de licenciement que je viens de percevoir me permettent de voir l’avenir avec sécurité. Bien qu’il ne soit pas de mon choix de vivoter voire de parasiter un système, sans être riche, je peux tenir plusieurs années sans voir une fiche de salaire. Je ne suis pas un « Einstein » et je ne m’estime pas trop bête ; en tout cas suffisamment intelligent pour avoir fini mes études supérieures. Dans le monde où nous vivons, comme l’a justement dit un comique français : « Ce n’est pas tout d’avoir des bagages, faut-il aussi savoir où les poser ! ». Poussé, par une mère aimante, à faire des études, j’avoue avoir été plus poursuivis par elles qu’assidu à la matière grise. Quoiqu’il en soit, mon amour maternel et le respect que je lui porte l’emportèrent sur ma fainéantise. Il faut aussi reconnaître que la période estudiantine est l’une des meilleures de notre vie : Pas de responsabilité, peu d’obligation et beaucoup de temps libre. L’éducation parentale est bien sur importante, mais c’est tout l’entourage qui forge notre expérience. Je suis de la génération « touche à tout ». Mes parents ont connu la fin de la grande guerre avec ses restrictions et ses valeurs passées. Quant à nous, mai 68 nous a ouvert la route à la liberté avec un grand « L » : Il est interdit d’interdire ! Même nos parents ne veulent plus être rétrogrades. Le divorce comme la marijuana rentre dans les mœurs. Quant à la sexualité, il n’y a plus de tabou ; l’amour libre. Chacun a le droit de dire et de faire ce qu’il lui plait, tant qu’on respecte la liberté d’autrui. Voilà où j’en suis quand il entre dans mon existence. Je dois bien reconnaître que je ne m’attendais pas à l’aventure que j’allais vivre ! Je pense avoir de la chance d’avoir été là, au bon moment.
C’est une journée comme tant d’autres, je roule au hasard de la campagne méridionale quand, surgit de nulle part je l’aperçois. La « photographie Kirlian » montre l'aura humaine, dit-on ? Etrangement, c’est ce que je vois de lui, marchant sur le bord de la route. Effet d’optique ou réverbération sur le pare-brise ? Non, le temps grisâtre d’aujourd’hui ne le permet pas, cela me semble peu probable.
Bien qu’il ne fasse mine de rien, je m’arrête, j’ouvre la porte et l’invite à monter. J’avoue que je ne suis pas trop adepte de l’auto-stop, quand on pense à tout ce qui se passe de nos jours ; c’est comme si on m’a invité à le faire. Pourquoi ai-je donc agi ainsi ? Et puis cette aura mystérieuse, l’ai-je rêvée ? Trop tard ! Quoiqu’il en soit et bizarrement, je ne regrette rien. Plutôt bel homme, il entre, me sourit en me remerciant gentiment et s’assied. Il dégage de lui une sérénité apaisante qui met en confiance.
Je n’ai pas de direction précise alors quand je lui demande où il veut aller, je n’ai pour seule réponse :
 
- Suis la route, S’il te plait.
 
Mais où allons-nous ? J’ai la nette sensation que mon futur n’aura plus aucun lien avec mon passé.
Notre première halte se fait quelques kilomètres plus loin, juste à l’entrée d’un petit village. Il y a un vieux monsieur qui marche sur le bord de la route. Mon nouveau compagnon me demande de nous arrêter à sa hauteur.
 
- Peut-on t’aider, brave homme ? Lui demande-t-il.
-  je n’habite pas loin, ne vous inquiétez pas ! … merci. 
 
Il marche à faible allure, mais son pas est sûr. A l’évidence, il n’a nullement besoin qu’on l’aide.
 
- Ne peut-on réellement pas t’aider ?  Insiste mon ami.
 
En tendant sa main, il nous dit :
 
- vous voyez cette maison isolée là-bas ? C’est la mienne ! Je suis pratiquement arrivé, merci quand même…
 
- C’est là que nous allons…  Dit mon  compagnon.
 
Tout est arrivé si soudainement que je ne n’ai pas eu le temps de lui demander…
 
- Appelles-moi Michaël. Dit-il avant même que je ne lui pose la moindre question.
 
Nous n’avons pas encore eu le temps de converser. J’avoue qu’il me tarde, égoïstement, d’être seul avec lui. Tant de questions brûlent en moi. Mais la situation paraît claire : je ne suis pas la priorité !
Nous arrivons avant le Monsieur, devant chez lui. Il ne paraît qu’à peine étonné de nous voir. Il nous fait entrer sans qu’on ait à le lui demander. C’est une vieille bâtisse dont la pièce principale, celle dans laquelle on entre, comprend tout : Une cuisine dont le vieux fourneaux à charbon et bois dégage des senteurs si lointaines et si agréables ; oubliées à cause du modernisme, au-dessus duquel se trouve une pièce accessible uniquement par une échelle qui sert probablement de range tout. Il y a un lit dans un coin, éclairé et chauffé par un feu ouvert à proximité. La chaleur ambiante est très agréable. La seule porte à l’exception de celle de l’entrée donne sur une immense grange, dans laquelle se trouvent les commodités ainsi que les occupants des quelques enclos… quelques moutons, deux chèvres, des poules, une vache et un cheval. Il se suffit à lui-même et à la vue de cette vie, on peut dire qu’il y a moins bien lotis.
Michaël et lui entrent dans la grange. De longues minutes durant, j’entends des murmures, voire des sanglots. Et après un temps qui me semble une éternité, ils ressortent. Le vieux Monsieur est rayonnant. Lui qui au préalable semblait si triste, la joie se lit alors sur son visage. Il refuse de nous laisser partir sans avoir accepté son hospitalité. Et comme la nuit approche, il insiste pour que l’on reste. Passer une nuit dans un tel endroit me plairait bien, pourtant…
 
- nous avons encore quelqu’un à voir, mais merci pour ton hospitalité Jean. Rétorque doucement Michaël.
 
J’aurai parié que le Monsieur, Jean, insisterait avec ardeur pour que nous restions, et à mon grand étonnement il dit :
 
- je comprends…, allez-y et sachez que vous serez toujours les bienvenus. 
 
Nous sortons et … je n’ai rien compris. Que s’est-il passé chez ce vieux Monsieur ? Et où allons-nous ? Je suis à nouveau seul avec Michaël. J’ai le temps de lui parler, et pourtant aucune question ne vient. J’accepte la situation sans condition. Je sens qu’il est de mon intérêt de lui laisser l’initiative de l’explication, j’en retirerai sûrement plus ainsi.
 
- Où allons-nous ?  Osai-je lui demander.
 
Il commence à se faire tard et le prochain village n’est pas avant une cinquantaine de kilomètres. Je n’ai aucune inquiétude, la curiosité seule me tenaille.
Que faisons-nous dans cette campagne ?
 
- Nous sommes arrivés… Eteins le moteur et patience !  Dit-il d’un ton calme.
 
Il ne me viendrait pas à l’idée de le contredire et encore moins de résister, je fais donc ce qu’il me dit et j’attends…
 
- Regardes autour de toi, Nathan, et que vois-tu ? 
- La nuit est tombée, les phares sont éteins … que puis-je voir ? 
-    Ne te fies pas seulement à tes yeux pour voir, écoutes, sens avec ton corps ; emploie tous tes sens pour découvrir !  Et, que perçois-tu ? 
 
J’ai honte, je voudrai tellement voir ce qu’il attend. Rien, je ne vois rien !
Le plus dur va être de lui dire :
 
- Désolé, Michaël, je ne vois absolument rien. Que puis-je voir dans cette campagne où même la lune ne perce ?
- Absolument rien, Nathan … tu ne peux rien voir. 
- Mais …, mais alors pourquoi m’as-tu posé cette question ?
- Tu comprendras plus tard. Tu as l’honnêteté de ton ignorance ; et c’est déjà une grande vertu. Continue à cultiver cette force qu’est l’Humilité et la Vie t’appartiendra. 
 
Il se tourne et s’endort presque immédiatement. Je comprends dès lors que nous n’allons voir personne… j’étais, je suis son rendez-vous !
Que puis-je voir ou sentir dans ce noir ?
Pourtant, tout au fond de moi je sens que la réponse à mes questions est proche ; mais où ?
Je finis par m’endormir également… 
 
 
 
 
 
 
 
 
Fin de la première journée.
 
 
 C’est étrange, malgré le peu de confort de la voiture et le froid du dehors, je … nous avons bien dormi et nous n’avons pas ressenti le moindre froid.
Comme il semble que nous roulons au hasard, il doit avoir le temps de me donner toutes les explications qui me manquent.
Pourtant, nous roulons sans mot dire ?
Lors de notre rencontre, j’ai su directement où doit être ma place. J’accepte donc sans inconvénient lorsqu’il me dit : 
- Je te donnerai en son temps tout ce dont tu as besoin !  
Je sais que je n’ai aucun souci à me faire, mais j’avoue que la curiosité me tenaille toujours ; et je m’étonne également d’accepter aussi facilement les bons vouloirs d’un inconnu ?
Il se rend compte de mon impatience puisqu’il m’avertit que nous ne nous arrêterons dans aucune grande ville. Seule la campagne, la nature et son habitât l’attire. Pendant un moment, j’ai bien cru qu’il était là pour la gente animale. Il semble tellement émerveillé par la nature que je pense lui demander s’il ne vient pas d’une autre planète ?
Il n’y a rien de spécial ; bien que la région que nous traversons est assez jolie, je ne pense pas qu’un peintre s’y soit arrêté pour y créer une œuvre. Même un photographe ne prendrait pas la peine d’immortaliser l’endroit…Lui, veut qu’on stoppe !
Il est encore tôt dans la matinée. La rosée et l’humidité reflètent les quelques rayons timides de ce soleil méridional où nous sommes. Il est déjà étonnant qu’il perce les nuages, mais s’eut été un miracle qu’il chauffe.
L’ambiance seule me donne froid, mais je ne fais rien pour m’opposer à sa décision de stopper, de descendre de l’auto et de marcher.
Il s’arrête devant quelques fleurs et se met à sourire. 
- Ne vois-tu rien ?  Me demande-t-il 
Bien sur, je vois ces fleurs blanches qu’il regarde, mais que devrai-je voir d’autre ? 
- Tout le monde connaît la pâquerette, vous avez appelé cette petite bisannuelle, pâquerette pomponette, car elle fleurit en forme de pompons. Qu’elle s’installe dans la rocaille ou un parterre de fleurs, elle n’exige pas grand-chose à part un peu de soleil et un sol compact. Qu’on l’arrache, la piétine ou en faire un bouquet, inlassablement elle revient… Mais sais-tu à quoi elle sert ?  
A quoi peut bien servir une fleur si ce n’est à décorer ou à donner de bonnes senteurs. Faire plaisir quand elle est offerte ? La réponse doit être ailleurs… 
- Tu connais la réponse, mais elle te semble trop naïve pour être vraie.  
Que ce soit la pomponette, le coquelicot ou n’importe laquelle des fleurs connues, il m’explique que les fleurs n’ont jamais eue d’autre fonction que le plaisir des yeux. Il me rappelle également que pour se faire, tout un règne animal, les insectes (ainsi que le vent), a du se mettre en place et ainsi former une symbiose afin que notre plaisir des yeux soit satisfait.
Mais pourquoi m’apprend-il cela ? Et à quoi cela peut-il me servir de savoir à quoi servent les fleurs ou comment se reproduisent-elles ? 
- … cela permet de remettre les choses en place.  Dit-il calmement, sans que je ne lui aie demandé quoique ce soit. 
Il me rappelle qu’avant de découvrir sa théorie de la Relativité, Einstein a du d’abord apprendre les opérations élémentaires.
Chaque chose à sa place et en son temps. Seul l’homme a voulu s’extraire de cette loi.
Il est vrai que dans une vie de 70 à 90 ans en moyenne, l’homme n’a effectivement que très peu de temps pour faire avancer les choses ; et pour les connaître. De ce fait, il a du pallier au manque de temps par une boulimie de vitesse dans tous les domaines :
On est passé de la marche à la fusée en très peu de temps pour permettre à l’homme d’atteindre des distances en un minimum de temps.
Cela a-t-il amélioré sa vie ?
Techniquement, oui, mais on ne prend plus le temps de découvrir le monde qui nous entoure ; seul le but à atteindre compte.
On construit de plus en plus vite et de plus en plus haut afin de concentrer en un minimum d’espace un maximum de monde ; et de ce fait, rentabiliser…
Les Pyramides ont mis le temps qu’il a fallu pour dominer leurs alentours ; et elles sont toujours là… leurs occupants aussi!
D’où l’intérêt de bien employer temps et espace.
Pourtant, si l’homme l’emploie avec sagesse, la Terre peut accueillir tellement plus de monde qu’aujourd’hui. Notre planète bleue, si belle vu de l’espace, et malheureusement saccagés par les enfants qu’elle nourrit.
C’est en toute humilité que je vous livre les mots qui suivent dans l’espoir bien minime d’atténuer par les vers tous les maux qu’elle subit : 
 
Cette planète de rêve qu’est la Terre.
Bien des gens y sont nés et en ont jouis.
Avidement et cupidement, ils la meurt rient ;
Le bonheur et la paix sont les raisons de la guerre
 
Pourtant, sans cesse et sans relâche,
Là où l’homme n’a pas encore détruit,
Saisonnièrement, elle donne son fruit ;
Subissant jour après jour son fardeau, elle continue sa tâche.
 
Combien belle elle peut être ; et douce à vivre :
En ses endroits sauvages et sains
Où haine et passions font place à l’instinct.
 
Petit à petit, ses secrets, elle nous les livre ;
Exploitée régulièrement au nom de la science
Mais employée malheureusement avec inconscience. 
 
Plus la technologie progresse et plus les limites de l’humanité approchent. Faut-il donc que l’homme régresse pour aller mieux ? 
- Il ne peut plus rien faire par lui-même. Me dit Michaël 
Oui, l’homme est allé trop loin pour reconnaître qu’enfin de compte il n’est nulle part ailleurs que là où sa vanité l’a conduit !
A la dérive, cherchant tant bien que mal à survivre. Les plus forts aux détriments des plus faibles tout en essayant politiquement de faire croire le contraire.
Bien sur, quelques isolés tentent parfois une bonne action qui bien vite est restreinte par des lois humaines. 
- Mais alors, Michaël, y a-t-il une solution au problème de l’humanité ?  Dis-je spontanément. 
Il existe une solution à TOUT ! Affirme-t-il. Mais c’est à chacun de nous de la trouver et surtout de l’accepter car elle est souvent à contre courant, et surtout contre nos intérêts du moment.
Il met l’importance sur le fait que La solution aux maux n’est pas propre à l’individu, car la Vérité est unique, immuable et la même pour tous. Mais à quelle Vérité fait-il allusion ? Et quel rapport peut-il y avoir avec les fleurs que nous regardons ? 
- Tout est lié, Nathan, et chaque chose a son importance… Tout a été créé à la suite d’un ordre formel ; et pourtant tellement contesté !  
A cet instant précis, il est triste… de ce qu’il vient de dire ?
Il poursuit : 
- A quoi peuvent bien servir toutes les plus grandes théories humaines si vous faites abstraction des bases fondamentales de la vie ? … et surtout que vous les niez ?  
Vous ? Il a dit « vous » comme si il ne faisait pas parti de ce monde. Bien que confiant en ce nouvel ami, je m’interroge sur son état d’esprit ? Je peux m’accommoder d’une certaine arrogance tant l’aura qu’il dégage inspire confiance, mais par moment je trouve qu’il exagère ; tantôt si humble, mais là, au-dessus de tout et de tous… il chère ! 
Sur ce, nous reprenons la route.
La faim et la soif commençant à se faire sentir, un doute m’envahit : ai-je assez d’argent sur moi pour que nous puissons y faire face ?
Je n’ai sur moi que mes cartes de crédits et très peu de liquide.
Pourtant, je ne m’inquiète pas outre mesure ; j’ai la nette impression que ce problème se règlera en tant voulu.
Nous avançons vers le sud, mais je n’ai aucune idée du but de notre voyage ; ni si il y en a un ?
Quoiqu’il en soit, cette aventure me plait. J’ai la nette impression que quoi qu’il puisse se passer, je n’en sortirai pas perdant. Michaël me fascine. J’ai envie d’en savoir plus sur lui, et j’avoue qu’il est bien tombé dans ma vie car j’ai vraiment tout le temps et personne qui puisse s’inquiéter de mon absence.
Mais hier soir, chez ce vieux monsieur, que s’est-il passé ? 
- Michaël, que s’est-il passé chez le vieux monsieur hier soir ?  
Je suis persuadé qu’il va trouver une formule imparable pour éviter de me répondre, et à mon grand étonnement, il m’apprend qu’il a choisi de voir ce monsieur car il était décidé à mettre fin à ses jours. Son épouse étant décédée quelques semaines auparavant, il ne supportait plus la vie sans elle, cela s’aggravait de jour en jour… 
- Et … ?  Fais-je.  
Je reste sur ma faim ; comment a-il pu le faire passer d’un état triste, suicidaire à … la joie ? 
- Il était aveugle et sans espérance. Me répond-il.  
Il m’explique que les gens du monde en général n’ont pas d’espérance réelle et solidement fondée : L’humanité va à la mort et, sans la connaissance exacte des dispositions prises par une source plus élevée, on n’a rien à espérer de l’avenir. 
Ce pauvre homme à l’hiver de sa vie, n’avait plus de quoi vouloir vivre. Il pensait avoir perdu tout ce en quoi il tenait le plus au monde. Ses enfants ayant fait leur vie, seule sa femme était son lien à la vie. Mais maintenant qu’elle a disparue pourquoi continuer à vivre, seul ? 
- Alors, je lui ai donné l’espérance à laquelle chacun a droit. Son cœur est bien disposé. Il vivra. Maintenant il sait... 
Il faut parfois une vie entière pour trouver la Vérité, et en quelques minutes Michaël a pu sauver cet homme et lui redonner goût à la vie de manière magistrale et ce sans équivoque possible ?
Il faut reconnaître que seule sa voix douce et calme force le respect et l’écoute attentive. Quant aux comparaisons dont il se sert, elles sont si simples qu’elles facilitent une claire compréhension du sujet.
Nous roulons depuis assez longtemps quand Michaël m’invite à nous arrêter dès que possible afin de nous restaurer.
J’avoue ne pas avoir pris le temps de regarder le nom du village dans lequel nous venons d’entrer ; mais visiblement, les lieus n’ont que peu d’importance.
Malgré le hasard de notre présence, Michael sait où nous sommes car sans hésiter ni réfléchir il m’indique le chemin d’un petit restaurant où nous nous arrêtons.
C’est un petit relais routier comme il en existe beaucoup. Nous sommes les seuls clients du moment.
Je suis quandintrigué de l’attitude de Michaël car, sans être impatient, il semble attendre quelqu’un&nbs  même